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A l'encontre du dogme génétique des années 1950, les scientifiques ont démontré que les facteurs environnementaux et comportementaux interfèrent dans l'expression des gènes transmis par les ascendants. L'épigénétique enseigne que, finalement, le mode de vie compte plus que l'hérédité. Entretiens avec cinq experts du sujet (biologistes, généticiens et cardiologues).
La révolution épigénétique . En moins de dix ans, la révolution épigénétique a bouleversé la biologie : l'environnement dans lequel nous évoluons, les aliments que nous consommons, les comportements et croyances que nous adoptons, les relations affectives et sociales que nous tissons sont autant de facteurs qui modulent, réveillent ou bloquent l'activité de nos gènes. Autrement dit, la « dictature » des gènes n'existe pas. Si nous avons bien hérité des chromosomes de nos parents, cela ne représente plus une fatalité. Ce que nos géniteurs nous ont légué, ce n'est pas une mélodie mais un instrument - sur lequel nous pouvons jouer une infinité de musiques ! Des musiques qui perdurent voire se transmettent d'une génération à l'autre, ce qui prend à rebrousse-poil tout le dogme génétique né dans les années 1950. Un demi-siècle après la découverte de l'ADN, l'épigénétique révèle que nous avons la liberté de nous réinventer. Nul besoin de manipulations savantes ou « transhumanistes » : notre mode de vie compte plus que notre hérédité.. Pour éclairer cette révolution, la journaliste Valérie Urman s'entretient avec cinq experts. Le biologiste Joël de Rosnay nous dit comment appliquer ces découvertes au quotidien. Le cardiologue Dean Ornish raconte trente ans de mise en pratique prémonitoire. La généticienne Claudine Junien zoome sur le rajeunissement et les différences homme-femme. Le cancérologue David Khayat approfondit le propos avec une prudence optimiste. Le généticien Pierre-Henry Gouyon replace enfin le sujet dans l'histoire politique. .