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Une initiation au langage et à la symbolique véhiculés par l'art contemporain à travers sa mise en perspective dans l'histoire de l'art. Le philosophe propose une réflexion sur l'évolution de la notion de beau à travers les siècles, depuis les peintures pariétales à la grotte Chauvet ou Lascaux jusqu'au Bouquet of tulips de Jeff Koons.
Les raisons de l'art . Une initiation à l'art, de Lascaux à Koons . « L'art contemporain est une langue à laquelle il faut être initié de la même manière qu'il faut l'être à toute oeuvre d'art quelle qu'elle soit, quel qu'en soit le siècle. On ne comprend pas plus facilement le portrait de Louis XIV par Hyacinthe Rigaud si l'on ignore la symbolique de l'époque que le bouquet de tulipes de Jeff Koons si l'on ne sait rien de son combat LGBTQ+ dans notre temps.. Je voudrais effectuer le chemin qui va des premières traces d'art (Chauvet, 40 000 ans) jusqu'au fameux bouquet de Jeff Koons (2019), autrement dit de la Préhistoire à nos jours, afin de lutter contre les oiseaux de malheur pour qui l'art est mort, le Beau y aurait toujours fait la loi et ne le ferait plus, à quoi il faudrait ajouter que, selon eux, la totalité de l'art contemporain mériterait la poubelle. Le Beau a été un souci récent dans l'histoire de l'art et il a cessé de l'être assez rapidement - quelques décennies entre l'invention du mot esthétique en 1750 sous la plume de Baumgarten et celle de la photographie en 1826. Arguer, donc, que l'art contemporain ayant cessé d'être Beau, il ne serait pas légitime de parler d'art, s'avère une sottise. »
Michel Onfray.