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Ces réflexions sur les bienfaits du cinéma sur l'ordinaire et le quotidien s'appuient sur les comédies de remariage des années 30-40 et également sur une lecture croisée de Rohmer et de Shakespeare, ou encore d'Hitchcock, Godard, Bunuel... Une invitation à repenser la philosophie morale.
«On n'a, je crois, jamais manqué de me poser cette question en mentionnant la philosophie en premier: comment se fait-il qu'un professeur de philosophie en vienne à réfléchir sur le cinéma hollywoodien? - comme si devenir professeur de philosophie était plus facile à accepter que de réfléchir et d'écrire sur le cinéma.»
. Le temps d'une question
. Et si l'intérêt proprement philosophique du cinéma avait à voir avec ce qu'il nous apprend du bien, avec sa façon unique de nous rendre meilleurs? Stanley Cavell poursuit ici son travail sur les comédies de remariage des années 1930-1940 mais aussi sur des films de É. Rohmer, A. Hitchcock, J.-L. Godard, L. Buñuel, I. Bergman ou J. Jarmusch... Parce qu'il met en scène nos confrontations quotidiennes avec autrui (nos amants, nos frères, nos parents, nos amis, nos voisins ou simplement notre prochain), le cinéma nous introduit à une morale de l'ordinaire, non plus faite de devoirs abstraits ou de calculs utilitaristes mais plus proche de la fidélité à soi, de la capacité de conversation avec l'autre, en un mot du perfectionnisme.
. Textes rassemblés par Élise Domenach.. Traduits de l'anglais par Christian Fournier et Élise Domenach.
. Le risque de la question, c'est l'incertitude qu'elle met à la place de l'évidence..