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La globalisation, nous dit J. Saul, essayiste et romancier, n'est pas une fatalité, mais une idéologie, une théorie expérimentale visant à remodeler simultanément les paysages économique, politique et social. Cette idéologie semble aujourd'hui en bout de course. Des pays, voire des continents, vont à la dérive, hors du "navire global" et tentent des expériences, parfois risquées...
Il y a trente ans, la globalisation surgissait, balayant tout sur son passage. Ses apôtres, les néolibéraux, proclamaient que ce mouvement était inéluctable et que, pour leur plus grand bonheur, toutes les sociétés seraient désormais organisées autour d'un seul élément: l'économie. Ils nous demandaient de les croire; nous les avons crus.. En vérité, la globalisation n'était pas une fatalité, mais une idéologie, une théorie expérimentale visant à remodeler simultanément les paysages économique, politique et social. Or, tout montre aujourd'hui que cette idéologie-là est en train de mourir... Dans la lignée des Bâtards de Voltaire, qui provoqua un électrochoc lors de sa sortie, John Saul décrit un monde en transition, où des pays, voire des continents, à la dérive, ont quitté le «navire global» tandis que s'affrontent les économistes, mais où pointent également les idées et les expériences, bonnes ou risquées, qui préparent la société de demain..