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Le chirurgien s'appuie sur le cas de quatre malades pour montrer que la maladie n'est pas une fatalité et que la guérison est possible grâce à une prise de conscience de la blessure fondamentale de ne pas avoir été aimé inconditionnellement par ses parents. Cette blessure d'enfance produit un clivage corps-esprit qui enferme dans une perception de soi erronée et une somatisation des conflits.
«Dans ce livre, je veux d'abord être un témoin. Celui de la transformation de femmes et hommes qui, malades quand je les ai connus, ont guéri par la suite. Non seulement ils ont cessé d'être malades, mais ils ont acquis en chemin une qualité de vie, de bien-être, de bonheur incomparable à ce qu'ils vivaient avant qu'ils ne "tombent" malades.» (G. D.). La maladie n'est pas une fatalité. Il est possible de guérir si l'on arrive à toucher sa blessure fondamentale, qui est le fait de ne pas avoir été accueilli et aimé inconditionnellement par ses parents. Ce manque d'amour, cette blessure sont tels que l'esprit est dépassé, il ne peut nommer les choses ; c'est alors le corps seul qui «parle»... Le chemin de la guérison demande de s'y engager résolument, radicalement, en faisant le deuil de la blessure de cet enfant. Il faut prendre le risque de l'espoir..
