couverture

Socialisme : la fin d'une histoire ?

Grondeux, Jérôme

  • Éditeur : Payot
  • Collection : Histoire
  • ISBN 9782228907392
  • Paru le 16 avril 2012
  • 34,95 $ *
  • Histoire

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Résumé

Histoire du courant socialiste depuis le début du XIXe siècle, des différentes formes qu'il a pu prendre selon les pays, de son rapport avec l'économie libérale et la démocratie libérale, etc. Analyse les mutations récentes du socialisme, les raisons de la crise qu'il traverse et évalue sa capacité à être une force de contestation de l'ordre établi.

Quatrième de couverture

L'histoire du socialisme est l'histoire d'une ambition gigantesque, la poursuite du rêve d'une société maîtrisant son destin. Cette ambition a engendré enthousiasme, espoir, réformes et violence. On est mort pour et par elle, on a vécu pour et par elle, et la question de savoir ce qu'il en reste paraît légitime. Mais qu'est-ce au fond que le socialisme ? Quelle est sa place dans nos démocraties libérales, alors que ce mouvement a connu ces dernières années un net recul en Europe ? A-t-il les ressources nécessaires pour se renouveler ? Ou est-ce la fin d'une histoire ?. Autant de questions qu'un historien engagé, qui «a fait ses gammes politiques dans l'ombre portée de Mai 1968», se pose dans cet essai d'une grande perspicacité. En trois chapitres habilement menés, il convoque les premiers révolutionnaires (Fourier, Blanqui), les maîtres à penser (Karl Marx, Jean Jaurès, Léon Blum) et les icônes (Lénine, Trotsky, Mao) du socialisme, sans oublier des réformistes moins connus comme Eduard Bernstein ou Henri de Man. Il montre comment, d'abord transcendés par leur foi en une transformation globale de la société, encore revendiquée par le candidat François Mitterrand dans son discours d'Épinay en 1971, les socialistes ont abandonné définitivement au cours de ces trois dernières décennies toute idée d'une refonte totale de l'économie pour assumer un compromis avec le capitalisme. Aucune tendance en Europe n'y échappe, que ce soit celle des travaillistes en Grande-Bretagne ou celle de la social-démocratie en Allemagne et en Suède. Le socialisme ne serait-il plus désormais qu'une famille politique comme les autres ? Ou bien reste-t-il porteur d'une réorganisation future de l'humanité ?.