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Raphaël de Valentin reçoit d'un vieil antiquaire une peau capable d'exaucer tous les voeux. Mais, à chaque souhait réalisé, la peau de chagrin rétrécit autant que la vie du jeune aristocrate. Avec, en fin d'ouvrage, un essai sur le roman publié par Freud en 1922.
La Peau de chagrin (1831) est le dernier livre que lut Freud avant de choisir le suicide le 23 septembre 1939.. Cette histoire de pacte faustien, de peau qui rétrécit et de vie qui raccourcit à mesure que sont exaucés les souhaits du héros, Raphaël de Valentin, renvoyait certainement le père de la psychanalyse à des problématiques personnelles ; mais le roman de Balzac fait aussi écho à un magnifique essai de 1922, Une névrose diabolique au XVIIe siècle, que Freud avait consacré, à travers le cas du peintre Christoph Haitzmann, à un thème de possession similaire, et que nous proposons ici dans une traduction inédite. Dans ces deux textes, émergent des questions de la société d'aujourd'hui : la tyrannie du choix, la solitude et le non-désir, l'angoisse de mort et la dépression, le sentiment d'exister, ou encore le fantasme de longévité....