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La philosophe s'interroge sur la possibilité de mener une bonne vie au sein d'une société qui institue des inégalités. Elle propose une réflexion sur les aspirations morales de chacun face à une vie dure, fragile et précaire.
À l'occasion du prix Adorno 2012, Judith Butler transforme une formule du philosophe allemand en question : «Peut-on mener une vie bonne dans une mauvaise vie ?» Que valent nos aspirations morales quand la vie se fait dure, fragile, précaire et que même l'horizon de la survie semble parfois hors de portée ? On sait comment la philosophe américaine a relancé la problématique féministe en contestant l'hégémonie de la différence des sexes pour l'interpréter en différence des genres. Si sa voix n'est ici ni tout à fait la même ni tout à fait une autre, sa puissance d'interpellation est intacte. Qu'est-ce qu'une vie bonne quand les formes du pouvoir contemporain organisent les vies, quand elles leur attribuent des valeurs variables, quand elles instituent partout des inégalités ?.