Etudes sur (ce qui s'appelait autrefois) la ville

Réflexion de l'architecte et urbaniste sur la définition de la ville et de sa nature dans les sociétés contemporaines où, malgré des origines historiques et culturelles différentes, les grandes métropoles en arrivent à toutes se ressembler.

Études sur (ce qui s'appelait autrefois) la ville . Singapour, Atlanta ou bien Dubaï : par son habitation de masse, son étatisme, son urbanisme d'apparence « anarchique », la métropole contemporaine heurte et interroge nos valeurs les plus profondes, ou du moins celles auxquelles nous sommes le plus sentimentalement attachés. Pourquoi des architectes, des régimes politiques, des cultures (européenne, américaine, asiatique) complètement différents les uns des autres en arrivent-ils à des configurations similaires ? À travers des problématiques ordinairement délaissées par les architectes - la tabula rasa, le junkspace ou la congestion -, Rem Koolhaas questionne « ce qui s'appelait autrefois » la ville, en tant qu'espace unique pour la réflexion architecturale. Ce livre regroupe, pour la première fois, une série de textes - dont le magistral essai Singapour Songlines - qui sont autant de méditations sur la nature de la ville contemporaine et ses métamorphoses radicales au cours des dernières décennies. Ces écrits, consacrés à Atlanta, Singapour, Paris, Lille, Berlin, Tokyo, New York, Rotterdam, Moscou ou Londres, s'apparentent à des portraits littéraires, à la manière des images de pensée de Walter Benjamin : ils abolissent les barrières conventionnelles entre architecture, philosophie et journalisme..