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Dans la première partie de cet ouvrage, extrait de Les très riches heures de l'humanité, l'auteur aborde le retour de Lénine en Russie en 1917. Dans la seconde partie, il raconte son voyage en Russie en 1928 et présente la littérature de ce pays. L'ouvrage comprend également un récit sur Tolstoï et un autre sur Maxime Gorki.
« Ne pas exagérer, ne pas déformer, et surtout ne pas mentir. » . Voici la Russie, son histoire, son âme et sa culture saisies par un Stefan Zweig qui captait si bien l'intime vérité des hommes et des événements. Voici 1917, moment clé de l'histoire mondiale - le retour de Lénine en Russie dans son fameux wagon plombé, traversant, tel un obus, l'Europe dévastée pour « faire voler en éclats l'ordre du temps ». Voici « le plus russe des écrivains russes », Maxime Gorki, qui se tirait à 19 ans une balle dans le coeur - et se ratait - et que Staline momifia en écrivain du régime. Et voici, en 1928, un pays effervescent où Zweig guette les traces de Napoléon, scrute le mausolée de Lénine ou la tombe de Tolstoï, nous guide parmi les salles sublimes de la galerie Tretiakov et du musée de l'Ermitage, et, par-dessus tout, nous dit son bouleversement de retrouver là-bas ce que l'Europe ne se permet plus : des intellectuels héroïques, la passion de créer, et, chez chacun, quelle que soit sa condition, le « désir subit et impétueux de culture. ».