* Les prix de nos produits sont sujets à changements sans préavis.
Cette édition reprend le chapitre 2 de L'éthique protestante et l'esprit du capitalisme publié en 1904. L'essai est suivi d'un texte de A. Appadurai qui montre combien la pensée de M. Weber permet de comprendre le capitalisme financier de ces dernières décennies.
« L'homme ne veut pas "par nature" gagner de l'argent et plus d'argent encore, mais simplement vivre ainsi qu'il a l'habitude de vivre, et gagner autant que nécessaire pour cela. » . Il y a plus de deux siècles, une philosophie de l'avarice s'est emparée de l'Occident. Depuis lors, elle s'est étendue au monde entier, accentuant sans cesse son emprise sur nos vies et aboutissant à une mise au travail généralisée. C'est cet « esprit » que Max Weber analyse dans un fameux chapitre de L'Éthique protestante et l'esprit du capitalisme, son chef-d'oeuvre. Car le capitalisme, ce ne sont pas des doctrines ou une idéologie, mais une sensibilité culturelle, un style moral, une psychologie. C'est moins le marché, le profit, le calcul, et plus un tempérament, qui intègre de l'irrationnel, donc du risque et de l'incertitude. De là, comme le montre l'anthropologue Arjun Appadurai dans sa postface, toute la modernité de la pensée de Weber, qui nous permet de comprendre le fonctionnement - et les ratés - du capitalisme financier aujourd'hui..