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Une cantatrice pleine de superbe, dernière artiste de son pays, est adulée par un peuple qui n'apprécie pourtant ni son chant ni la musique. Elle vit dans une société dans laquelle l'art n'a qu'une fonction ornementale. Dernier récit de l'auteur, mort de tuberculose en 1924.
« Qui ne l'a pas entendue ignore le pouvoir du chant. »
Elle s'appelle Joséphine. C'est une diva. On l'adule sans pourtant apprécier son chant, ni même la musique en général. Elle est sans doute la dernière artiste de son pays en un temps où le seul horizon est celui du désastre. Mais quelle est donc cette société qui ne semble plus accorder à l'art et l'artiste qu'une fonction d'ornement ou d'oubli ? D'ailleurs, Joséphine chante-t-elle juste ? Ultime écrit de Kafka, publié un mois avant sa mort en 1924, ce récit limpide, épuré, sous lequel se lit le sourire doux de son auteur, a la force des grands testaments.