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Invité en URSS en 1936, du fait de sa sympathie envers le communisme, A. Gide proclame sa déception, dès son retour. Il raconte l'URSS telle qu'il l'a vue, les réussites qu'on lui a montrées, la dictature monolithique qu'il a observée derrière le faux enthousiasme collectif. Les communistes l'attaquent. En 1937, il leur répond dans un texte où il critique le stalinisme.
« L'URSS n'est pas ce que nous espérions qu'elle serait, ce qu'elle avait promis d'être, ce qu'elle s'efforce encore de paraître ; elle a trahi tous nos espoirs. » . Livre des grandes désillusions, Retour de l'URSS est aussi la marque du courage politique et de l'engagement intellectuel. Invité en grande pompe en 1936 à Moscou, André Gide, jusque-là « compagnon de route » enthousiaste du communisme, se rend compte sur place, alors qu'il cherche à parcourir librement le pays, que la réalité soviétique ne correspond pas aux croyances occidentales. Il publie à son retour ce récit dévastateur qui rencontre aussitôt un énorme succès dans l'opinion française et internationale, et lui vaut la haine du PCF. Gide répondra en 1937 aux critiques et injures dans un second texte, Retouches à mon « Retour de l'URSS», que l'on trouvera également ici..
