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Surnommée la déesse de l'anarchie, L. Parsons se préoccupe de la classe ouvrière et des plus démunis, organise des grèves, confisque des outils de production, entre autres. L'ouvrage rassemble dix textes sur la pensée anarchiste et féministe.
« Cette civilisation qui me dégrade, elle ne vaut pas la peine d'être sauvée. » . Entre la fin du XIXe siècle et le début du XXe siècle, il y eut aux États-Unis trois pionnières de l'anarcha- féminisme : Emma Goldman, Voltairine de Cleyre, et Lucy Parsons (1851-1942). Racisée, surnommée « la déesse de l'anarchie » par certains quoique souvent invisibilisée, elle est d'une grande radicalité. Pour elle, l'oppression des femmes est d'abord une affaire de classe et découle directement du capitalisme ; leur émancipation passe donc par celles de la classe ouvrière et des plus démuni es. On lui doit la création de la grève sur le tas. « Ma conception de la grève, affirme-t-elle, ce n'est pas faire la grève, manifester dehors et mourir de faim, mais faire la grève, rester dans l'usine et s'emparer des outils de production. Si certains doivent mourir de faim, que ce soient les capitalistes. ».