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Dans ce texte autobiographique, l'écrivain sonde l'intime de l'effort littéraire, l'inspiration. La poésie de son père, le surréalisme d'Aragon, mais aussi des forces obscures ont conduit sa création.
Les rameaux noirs . « Le 16 août dernier j'ai accompagné mon père aux urgences de l'hôpital Cochin parce qu'il manifestait des signes de délire. À 89 ans il m'a montré un autre visage que celui que je connais. Peut-être l'avais-je aperçu enfant et m'avait-il fait peur.... Il n'est pas facile de se décider à écrire des romans quand on est fils de surréaliste, filleul d'Aragon, élevé dans un milieu à la fois littéraire et dédaigneux de tout ce qui n'est pas la poésie ou l'engagement personnel, parfois le plus extrémiste.. Deux ans après Eva, j'ai voulu revenir au mode de la confession et de l'autobiographie. J'ai décidé cette fois-ci d'aller au plus intime de tout effort littéraire : l'inspiration. Cette influence extérieure qui m'a poussé à écrire et que j'ai appris à entendre grâce à mon père. »
Simon Liberati. Les Rameaux noirs disent l'expérience du feu qu'est l'écriture. En remontant aux beaux jours de son enfance, en décrivant l'impulsion qui touche les grands poètes d'hier et d'aujourd'hui, Simon Liberati livre à son lecteur un autoportrait saisissant..