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En 2019, la romancière a eu l'opportunité de passer une nuit dans le musée Thyssen-Bornemisza, à Madrid. Elle relate cette expérience en mêlant fiction et réalité. Le premier récit met en scène une jeune modèle posant pour Balthus et le second évoque Renée Monchaty, amante de Pierre Bonnard, qui se suicide par dépit amoureux en 1925.
Née à la Havane, exilée à Paris en 1995 après la parution de son livre Le Néant quotidien, Zoé Valdés est romancière, poète, cinéaste. Prix Planeta en 1996, on lui doit de nombreux livres, dont La Douleur du dollar.
Paris, années 1920. La blonde Renée Monchaty pose pour Bonnard. Quand le peintre épouse une autre de ses muses, Renée se suicide.
Paris, années 1980. Une jeune Cubaine qui n'est pas encore Zoé Valdés gagne sa vie en posant nue pour Balthus. Elle découvre sa liberté ainsi que le danger d'être dénoncée aux autorités de son pays. Années 1990. Devenue écrivaine, elle hérite d'un mystérieux tableau signé Bonnard, intitulé Le Suicide. Madrid, mars 2019. Zoé Valdés est invitée à passer une nuit au milieu des chefs-d'oeuvre du musée Thyssen : il y a là des Bonnard, mais aussi une grande exposition sur Balthus. L'occasion de résoudre cette énigme ?
Se reconnaîtra-t-elle dans les toiles de Balthus, n'ayant jamais su pour quelle oeuvre du maître elle a posé ?
Lors de cette incroyable nuit dans le musée désert, Renée Monchaty, Misia Sert, mais aussi d'autres muses vont lui rendre visite. Et lui révéler les liens troubles qui unissent les tableaux à celles qui les ont inspirés.
