couverture

Au nom de la civilisation

TIERNEY, PATRICK

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Résumé

Montre comment des hommes réputés se sont comportés comme des conquistadors sans foi ni loi chez les Yanomani, peuple vivant au coeur des jungles impénétrables du Venezuela et du Brésil. Présente une contre-enquête policière sur l'investigation anthropologique et dresse un réquisitoire contre l'impérialisme culturel.

Quatrième de couverture

Quand Napoleon Chagnon et d'autres anthropologues réputés rencontrent les Yanomami dans les années 1960, la "découverte" de leurs guerres tribales féroces et de leur compétition sexuelle révolutionne l'anthropologie moderne. Pour Chagnon et ses collègues, les Yanomami représentent le dernier "peuple vierge" et leur habitat le dernier théâtre d'observation du comportement de l'homme dans un environnement protégé de toute influence extérieure. On leur consacre alors des dizaines de livres, de films, d'articles. Patrick Tierney démontre ici que chercheurs, journalistes et scientifiques se sont comportés comme les explorateurs anglais ou espagnols qui cherchaient il y a cinq siècles la cité mythique de l'Eldorado, Terre promise détruite par leur propre brutalité: "Les Yanomami sont devenus des ethnographes experts en matière de folie des anthropologues.". Cet ouvrage magistral est un livre d'aventures qui nous emporte, du début des années 1960 jusqu'à nos jours, du Brésil au Venezuela, des sources de l'Orénoque au coeur des forêts amazoniennes, sur les traces de chercheurs d'or, de scientifiques dévoyés, de cinéastes, d'explorateurs, de missionnaires, d'anthropologues devenus seigneurs féodaux de la brousse faisant régner les ténèbres autour de leur folie conradienne; c'est aussi un grand livre d'ethnologie dénonçant l'honneur perdu des anthropologues, une "contre-enquête" policière sur l'investigation anthropologique, et un réquisitoire contre les pratiques inadmissibles de l'impérialisme culturel occidental quand il tue au nom de la science..