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A l'heure du développement d'une économie de marché des biens culturels, il est nécessaire, nous dit l'auteur, PDG de la FNAC, de réglementer afin de protéger la diversité culturelle. Refusant l'alliance entre antimodernes et hyper-libéraux autour de la gratuité, et considérant que la culture est aussi une marchandise, même si elle est beaucoup d'autres choses, il plaide pour un Internet maîtrisé.
La culture n'est pas une simple marchandise. Mais elle n'est pas non plus gratuite. C'est bien par l'effet du marché que les oeuvres de l'esprit ont cessé d'être réservées à une élite pour devenir accessibles à tous.. Or c'est cela qui est en péril aujourd'hui: la création et la diversité culturelle sont moins menacées par l'«impérialisme américain» ou la «tyrannie du divertissement» que par le piratage. La culture de la gratuité tue la culture.
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