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A partir de nombreuses sources locales (archives, témoignages personnels, entretiens, etc.), une étude sur les années qui suivent la chute du nazisme et voient la soviétisation de l'Europe de l'Est, principalement à travers l'exemple de l'Allemagne, la Tchécoslovaquie et la Hongrie. Elle se focalise sur les politiques de l'époque et sur le capital humain.
Il y a deux manières de renouveler l'Histoire : poser de nouvelles questions sur des sujets apparemment rebattus et trouver de nouveaux documents ou de nouveaux témoins.. Dans ce livre magistral, Anne Applebaum accomplit les deux.. S'interrogeant sur le « Haut Stalinisme » (1944-1956), soit les douze années de soviétisation de l'ancien Lebensraum nazi (en se concentrant essentiellement sur trois pays emblématiques : Allemagne, Hongrie et Pologne), elle renverse complètement le point de vue : non plus l'Est vu par l'Ouest mais l'Est vu par l'Est. Les sources écrites et orales inédites - archives, entretiens, voyages, témoignages personnels - enrichissent considérablement les réponses aux questions que l'observateur contemporain de l'Europe de l'Est se pose face aux échecs ou aux revers de la démocratisation des nouvelles nations émancipées du joug soviétique depuis 1989.. Rideau de fer prend exactement la suite chronologique de l'ouvrage de Timothy Snyder, Terres de sang, consacré au nazisme et au stalinisme de 1933 à 1945 : il raconte, comme cela n'avait jamais été fait, la manière dont ces « terres de sang » ont été soviétisées (réparations économiques, nettoyages ethniques systématiques que l'on associe rarement à cette période de l'Histoire, récupération partielle de l'appareil policier hérité du nazisme, etc.).. Ce grand livre a été unanimement salué comme un des chefs-d'oeuvre de l'Histoire récente.. « Rideau de fer est un livre d'une importance capitale (...). Un texte perspicace, remarquablement objectif et brillamment documenté. » Antony Beevor. « L'ouvrage d'Anne Applebaum se lit comme un roman. » Timothy Garton Ash. « Un des ouvrages les plus fascinants et les plus sérieux de ces dernières années. » The Washington Post. « Un récit captivant empreint de douleur. » Publisher's Weekly.