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Membre de la minorité musulmane persécutée de Birmanie, le poète M. Ali témoigne de la tragédie vécue par sa communauté depuis 1982. Eté 2017, les militaires birmans lancent une campagne systématique pour détruire les villages des Rohingyas, tuant leurs habitants et chassant les rescapés au Bangladesh. Il dénonce les violences et le drame de milliers d'individus réfugiés dans des camps de fortune.
L'effacement . Né en 1991 en Birmanie, dans une famille de pêcheurs, Mayyu Ali comprend très tôt que son peuple est honni, rejeté, harcelé. Minorité musulmane parmi les plus persécutées au monde, les Rohingyas sont des damnés de la terre.. Insulté, maltraité, obligé de renoncer à son rêve d'enseigner, il se réfugie dans l'écriture et décide de porter la voix des siens en poésie. À moins de trente ans, c'est un poète reconnu lorsqu'en 2017 les persécutions envers les Rohingyas atteignent leur comble. En août, les militaires birmans attaquent son village. Les hommes sont égorgés, les femmes violées, les enfants jetés dans les flammes... Comme 740 000 des siens, Mayyu Ali fuit pour le Bangladesh voisin où, dans le plus grand camp de réfugiés du monde, il assiste au trafic d'êtres humains engendré par cet exode.. Aucun Rohingya n'a témoigné dans un livre depuis cette vague de violence que plusieurs ONG considèrent comme la plus grande crise humanitaire du XXIe siècle. Le jeune poète, lui, est déterminé à collecter les preuves de ce que la Cour pénale internationale pourrait un jour qualifier de génocide. Par ce livre, il veut faire entendre les cris des enfants, des femmes et des hommes, pour que leur tragédie ne tombe jamais dans l'oubli. Un témoignage stupéfiant sur un crime que le monde refuse de voir..