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Lucas Fabert, photographe de 64 ans, observe avec des sentiments mêlés l'insouciance des jeunes homosexuels à qui les progrès sociaux ont apporté l'intégration et la reconnaissance. S'interrogeant sur la part de différence et d'anticonformisme qui a peut-être été perdue, il leur raconte sa propre vie jusqu'à la libération des moeurs des années 1970. Premier volet d'un diptyque.
Dominique Fernandez, de l'Académie française, est l'auteur d'une oeuvre considérable par sa qualité et sa prolixité, qui lui a valu notamment le prix Médicis en 1974 pour Porporino ou les mystères de Naples, le prix Goncourt en 1982 pour Dans la main de l'ange, le prix Prince de Monaco pour l'ensemble de son oeuvre en 1986, le prix Méditerranée et le prix Brancati en 1988 pour Le radeau de la Gorgone, le prix François Mauriac et le grand prix Jean Giono en 2009 pour Ramon.
L'Homme de trop
Jadis « homme de trop » parce qu'il faisait parue d'une minorité homosexuelle exclue, Lucas Fabert, photographe, la soixantaine, se sent désormais « homme de trop » parce qu'il refuse de se fondre dans le conformisme où ont sombré la plupart des gays.
Lucas se confie à de jeunes amis oublieux du passé, qui ne comprennent pas ses réticences à l'idée que le droit à la différence soit devenu un devoir de ressemblance, la marginalité angoissante une insouciance lénifiante, la contestation un idéal périmé.
Il leur raconte ce que furent son adolescence, son éducation sentimentale et les épisodes marquants de sa vie jusqu'à la libération des moeurs des années 1970.
Une comédie humaine qui nous fait traverser un demi-siècle de l'histoire de France à la boussole de l'homosexualité.