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Acre, 1078. Avner, adolescent juif, est ébloui par une icône dans un monastère. Il décide de se consacrer à cet art même s'il n'a pas la foi. Il se convertit, quitte sa famille et apprend les techniques et les textes sacrés jusqu'à devenir l'un des plus grands iconographes de Palestine. Il refuse de ne représenter que Dieu et les saints et ose peindre les visages de gens ordinaires.
Écrivain francophone d'origine turque, Metin Arditi est l'auteur d'essais et de romans, parmi lesquels Le Turquetto (Actes Sud, 2011, prix Jean Giono) et, chez Grasset, L'enfant qui mesurait le monde (2016, prix Méditerranée), Mon père sur mes épaules (2017) et Rachel et les siens (2020). En 2019, il a publié le Dictionnaire amoureux de l'esprit français (Plon-Grasset).
L'homme qui peignait les âmes
Acre, quartier juif, 1078. Comme il livre du poisson à un monastère, le jeune Avner tombe sur une icône. C'est l'éblouissement. « Il ne s'agit pas d'un portrait mais d'un objet sacré, lui dit le supérieur. On ne peint pas une icône, on l'écrit, et on ne peut le faire qu'en ayant une foi profonde. » Avner n'aura de cesse de pouvoir « écrire ». Et tant pis s'il n'a pas la foi, il fait comme si, acquiert les techniques, apprend les textes sacrés, se fait baptiser, quitte les siens. Mansour, un marchand ambulant musulman, le prend sous son aile. C'est l'occasion d'un merveilleux voyage initiatique dans tout le Proche-Orient, au terme duquel Avner devient l'un des plus grands iconographes de Palestine. Refusant de s'astreindre aux canons rigides qui régissent l'art des icônes, il ose reproduire des visages de gens de la vie ordinaire, cherchant dans chacun sa part de divin, sa beauté. C'est un triomphe, c'est un scandale. Se prend-il pour un prophète ? Quel sera le destin final de cet artiste qui a osé défier les règles sacrées de l'Église, et peut-être Dieu ?