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L'auteure, qui a grandi à Nancy, part en quête de ses origines et de celles de ses parents. Elle découvre que son père et sa famille ont été contraints, dans les années 1960, de quitter leur village de Mansourah, en Algérie, sous le contrôle de l'armée française. Elle évoque son enfance, sa double culture et le poids du silence causé par la guerre, les déplacements de populations et les camps.
Nancy-Kabylie . « T'es en quête ! » Voilà ce qu'un jour sa meilleure amie lance à Dorothée-Myriam Kellou. De quoi, elle l'ignore. Pourtant tous les indices sont là : son désir d'apprendre la langue arabe, ses voyages, et son besoin impérieux de clamer ses origines algériennes. Mais de l'Algérie elle ne sait rien, ou si peu.. Jusqu'au jour où son père Malek ; réalisateur algérien exilé en France, l'invite à relire Lettre à mes filles, un projet de film qu'il lui avait donné un soir de Noël. Dorothée y découvre qu'en 1960, pendant la guerre d'Algérie, son père et sa famille ont été forcés de quitter leur village de Mansourah, où des populations voisines avaient été déplacées sous le contrôle de l'armée française.. La quête devient alors enquête : Dorothée décide de se rendre en Algérie pour documenter la mémoire de l'un des plus grands déracinements de populations. De retour dans son village natal cinquante ans plus tard, son père lui raconte enfin.. Voyage initiatique, récit intime, réflexion sur l'histoire, la mémoire, l'identité et la transmission : ce premier texte de Dorothée Myriam Kellou est inclassable. De Nancy où elle a grandi, en passant par l'Égypte, la Palestine, les Etats-Unis et l'Algérie, elle y évoque son enfance, sa double culture, la force et les tiraillements qu'elle engendre. Le poids du silence en héritage. Et nous raconte une Algérie tantôt douloureuse, tantôt rêvée, ouvrant la voie de l'apaisement et de la vérité..