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La petite-fille du chef de la sécurité personnelle de Khrouchtchev fait le récit de son parcours dans le combat russo-ukrainien, des racines du conflit à son engagement dans la guerre en tant qu'infirmière en 2022, en passant par l'exil de sa mère en France par peur des retombées nucléaires de Tchernobyl et la mort de ses amis après l'annexion de la Crimée.
Volia . « Dans cette guerre destructrice qui aura emporté tant de vies, j'aurai aussi découvert la force que nous portons en nous. Cette Volia qui nous pousse à nous battre pour notre indépendance. »
A. F. « Volia », un terme ukrainien qui se traduirait par « volonté » et « liberté ». Un mot qui, à lui seul, incarne la détermination de tout un peuple. Février 2022. Quelques jours après le début de l'invasion russe à grande échelle, Anastasia quitte Paris et retourne en Ukraine, son pays natal, pour s'engager en tant qu'infirmière de combat. Témoignage intime de l'horreur de la guerre au XXIe siècle, Volia est aussi un livre de résistance et de mémoire. En racontant son histoire personnelle et familiale, c'est toute la violence de l'héritage soviétique qui ressurgit : la famine organisée par Staline dans les années 1930, les rouages de la nomenklatura à laquelle son grand-père appartenait, ou encore la catastrophe nucléaire de Tchernobyl qui a poussé sa mère à s'exiler en France dans les années 1990. Un récit poignant et terrible qui résonne comme une dette envers ceux qui se sont sacrifiés pour que l'Europe reste libre.
