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Cet ouvrage exprime l'orgueil joyeux de l'inventeur, du poète, du clown, de l'enfant, etc. Pour A. Koestler le lien entre la création littéraire et la découverte scientifique ou encore l'inspiration comique se trouve dans la même structure fondamentale, où se reconnaît l'acte bisociatif, des découvertes scientifiques à l'acte de création artistique. Une réflexion sur la pensée créative.
Juif hongrois né à Budapest en 1905, Arthur Koestler fait ses études à Vienne, puis devient journaliste en Palestine. Revenu en Europe, il adhère au Parti communiste allemand, trouvant là une réponse à la menace nazie, mais également séduit par l'utopie soviétique. Il part un an en Union soviétique, puis participe à la guerre civile espagnole. À partir de 1938, ayant rompu avec le Parti communiste, il combat sans relâche le régime stalinien, notamment à travers son roman majeur, Le Zéro et l'infini. À partir de 1940, il vit en Angleterre, où il se suicide avec sa femme en mars 1983. Son oeuvre de romancier, philosophe, historien et essayiste lui vaut une renommée mondiale.
Le Cri d'Archimède exprime l'orgueil joyeux de l'inventeur. Ou du poète. Ou du clown. Ou de l'enfant qui vient de résoudre un rébus. Autant de créations. Mais qu'est-ce que créer ? Y a-t-il un lien entre la création littéraire et la découverte scientifique ? Entre ces dernières et l'inspiration comique ?
Pour Arthur Koestler, ce lien se trouve dans ce qu'il nomme « l'acte bisociatif », autrement dit le bond novateur qui, en reliant soudain des systèmes de référence jusqu'alors séparés, nous fait vivre ou comprendre le réel sur plusieurs plans à la fois.
Contribution fondamentale à la psychologie moderne, cette histoire des découvertes scientifiques se double d'un essai remarquable sur la création littéraire et artistique.