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Dans la lignée de La société ouverte et ses ennemis de K. Popper, analyse les raisons de la déstabilisation des démocraties occidentales, ainsi que les valeurs de tolérance et d'ouverture et la liberté d'expression. L'essai dénonce le rôle joué dans cette crise par le communautarisme, l'islam traditionnaliste, le libéralisme, le relativisme multiculturel, etc.
Toutes les démocraties égalitaires, détribalisées et sécularisées d'Occident sont confrontées aux mêmes défis du communautarisme et de la réislamisation d'une partie de l'immigration - accrus par un continuel afflux de «clandestins» : le problème de l'intégration se pose donc moins en termes franco-français de «République» que plus globalement de «société ouverte».. Dans la perspective de Karl Popper (La Société ouverte et ses ennemis) et en usant de la liberté d'esprit et de parole chère à Jean-François Revel, il s'agit ici, à partir des faits, de montrer que cette situation critique résulte d'abord de la forfaiture morale et parfois juridique de politiques qui n'ont pas voulu faire respecter le droit commun démocratique. Mais, surtout et en amont, de l'emprise d'une idéologie prétendument «antiraciste», «sans-frontiériste» et acquise au relativisme multiculturel qui a perverti les valeurs de tolérance et d'ouverture : en elle se retrouvent les véritables et paradoxaux nouveaux ennemis de la société ouverte.. Faisant grand cas de l'émergence d'une résistance intellectuelle de tradition anti-totalitaire (aux antipodes de l'extrême droite) à cette bien-pensance et du combat émancipateur des «musulman(e)s libres», cette réflexion pointe le pathos masochiste qui fait oeuvrer les sociétés ouvertes contre elles-mêmes. Sans oublier d'explorer les conditions d'une ouverture raisonnée à l'altérité..