couverture

Autoportrait au roitelet

Dickinson, Emily

  • Éditeur : Belles lettres
  • Collection : Poésie magique
  • ISBN 9782251452005
  • Paru le 5 juillet 2021
  • 39,95 $ *
  • Littérature étrangère

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Résumé

Correspondance de l'écrivaine américaine, suivie d'une anthologie de ses poèmes. L'ouvrage est illustré de planches de l'herbier de l'auteure, jamais publié en France.

Quatrième de couverture

Voici ma lettre au Monde
Qui ne M'a jamais écrit -
Les simples Nouvelles que la Nature disait -
Avec une tendre Majesté
Emily Dickinson

Emily Dickinson (1830-1886) passe sa vie à Amherst, dans la propriété familiale. Tombe amoureuse d'un révérend, qui s'enfuit. Elle écrit des poèmes, ne sait pas ce qu'ils valent (ou fait semblant), prend pour maître un gandin célèbre, Thomas Wentworth Higginson dont la bêtise - un siècle a passé - irradie comme un soleil. Les années filant, elle sort de moins en moins, signe ses lettres « Votre Élève », écrit encore quelques vers, s'intéresse à tout ce qui meurt. Quand elle commence à écrire aux soeurs Norcross, en 1859, Louise a seize ans, Frances treize. Vingt ans plus tard, elles n'ont pas grandi, sont pour Emily les mêmes petites filles imaginaires. Loo a toujours seize ans, Fanny treize. « Je souhaite que nous soyons enfants, écrit-elle à son frère. Je souhaite que nous soyons toujours enfants, comment grandir, je ne sais pas. »

La partie de la Correspondance ici traduite - Lettres à T.W. Higginson et aux soeurs Norcross - n'a pu l'être que grâce au remarquable appareil critique de l'édition américaine Harvard University Press. Les poèmes que l'on trouvera en seconde partie de volume parlent d'eux-mêmes.
Patrick Reumaux