* Les prix de nos produits sont sujets à changements sans préavis.
Etude sur la gestion médiatique des faits et sur la nonchalance générale dont ils semblent victimes. L'auteure revient sur la notion de fait, qui se révèle relative à un contexte et possède un caractère sensible. L'oubli des faits inclut, selon elle, les oublis d'un rapport au monde et de l'histoire ayant produit le journalisme moderne.
Nous n'arrivons même plus à nous mettre d'accord sur les faits.. Il y aurait des faits « CNews » ou « Fox News », et des faits « médias mainstream » ou « politiquement corrects ». L'échange public des opinions est miné par cette conviction : À chacun ses faits. Vraiment ?. Le travail de recueil de « faits », par une subjectivité soucieuse de les transmettre à d'autres subjectivités, renverrait à aucune histoire riche de sens ?. Sait-on seulement tout ce qu'a apporté, sur ce sujet, la naissance du journalisme moderne dans la deuxième moitié du XIXe siècle ?. La notion de « fait » est cruciale pour notre vie collective. Y renoncer, à l'heure où menace, déjà, le « deep fake » rendu possible par l'intelligence artificielle, c'est accélérer la virtualisation du monde. Celle-ci est en cours. Il ne faut pas s'y résoudre..