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Comment un jeune homme, amoureux et sans argent, peut-il conquérir la jeune fille qu'il aime, sur le point d'appartenir à un rival plus fortuné ? Grâce à l'ingéniosité de son serviteur Pseudolus, le menteur, l'imposteur, bien sûr. Un tableau savoureux des rapports maître-esclave.
Comme son père refuse de lui donner l'argent nécessaire pour racheter la jeune femme qu'il aime au proxénète qui la possède, un jeune homme fait appel à un esclave qui dénoue la situation. Rien de nouveau sous le soleil de la comédie. Or, justement, «il faut apporter sur la scène d'une manière nouvelle quelque nouvelle invention», déclare Pseudolus, l'esclave chargé de mener le jeu. Et il s'inquiète : s'il ne trouvait pas la ruse qui convient ? Si les mots lui manquaient ? Si le père et le proxénète ne se laissaient pas tromper ? Si la fortune n'était pas au rendez-vous... ? Au bout du compte, rien ne manque, surtout pas les mots maniés avec une éclatante virtuosité par les deux grands rôles de l'esclave et du proxénète. La pièce démontre comment se compose une comédie, entre les contraintes du code et la fantaisie du poète. Il n'est pas étonnant que Plaute ait eu une particulière affection pour cette magistrale leçon d'art dramatique..