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Près d'Arromanches, la famille Chanteau a recueilli Pauline, une petite cousine de 10 ans dont le père vient de mourir. Généreuse, la petite remplit le foyer de bonheur mais alors que l'enfant grandit, les crises de goutte de l'oncle Chanteau se multiplient, la santé mentale de son fils Lazare se détériore, et l'héritage de Pauline est dilapidé par ses tuteurs.
Près d'Arromanches, dans la maison du bord de mer où ils se sont retirés après avoir cédé leur commerce de bois, les Chanteau ont recueilli Pauline, leur petite cousine de dix ans qui vient de perdre son père. Sa présence est d'abord un surcroît de bonheur dans le foyer puis, autour de l'enfant qui grandit, les crises de goutte paralysent peu à peu l'oncle Chanteau, la santé mentale de son fils Lazare se dégrade, l'héritage de Pauline fond dans les mains de ses tuteurs, et le village lui-même est rongé par la mer.. En 1884, lorsqu'il fait paraître ce roman largement autobiographique, le douzième des Rougon-Macquart, c'est pour une part ironiquement que Zola l'intitule La Joie de vivre. Car, en dépit de la bonté rayonnante de Pauline qui incarne cette joie, c'est l'émiettement des êtres et des choses que le livre raconte. Après Au Bonheur des Dames, grande fresque du commerce moderne, c'est un roman psychologique que l'écrivain propose à ses lecteurs, un roman de la douleur où les êtres sont taraudés par la peur de la mort face à une mer destructrice..