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Le voyage de Michel Onfray en Egypte, en compagnie du photographe Alain Szczuczynski, s'il s'inscrit dans une longue tradition, procède avant tout d'une volonté de confronter ce que la culture occidentale a légué de discours, d'imagerie, de mythe, à un regard qui se veut dépouillé de toute certitude.
Les philosophes, comme les poètes, les artistes, les scientifiques occidentaux, ont de tout temps été attirés par l'Égypte. Le voyage de Michel Onfray en compagnie du photographe Alain Szczuczynski, s'il s'inscrit dans une longue tradition, procède avant tout d'une volonté de confronter ce que notre culture nous a légué de discours, d'imagerie, de mythe, à un regard qui se veut dépouillé de toute certitude.. Il y a tout d'abord une véritable avidité de voir et de sentir. La réalité s'appréhende d'emblée avec le corps: les odeurs, la lumière, la chaleur, une autre perception du temps, «une pure durée voluptueuse». Le spectacle de la rue, où se télescopent les signes de la modernité et les vestiges d'une civilisation plurimillénaire, donne lieu à des descriptions d'un réalisme critique, suivies par une longue méditation sur les origines de la pensée occidentale et du monothéisme chrétien.. Mais le voyage en Égypte, en même temps qu'un retour aux sources, se révèle être aussi une quête de soi: pour Michel Onfray, il s'achève dans le silence d'un désert brûlant, paysage métaphorique s'il en est..