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Depuis 1950, l'espérance de vie a augmenté de vingt à trente années. Face à ce fait, qui ajoute au temps vécu l'équivalent du total d'une existence au XVIIe siècle, l'essayiste explore les conséquences d'un tel changement sur le destin des individus, passé la cinquantaine. Puisant à des sources factuelles, historiques et littéraires, il esquisse un art de vivre de cette moisson de jours en plus.
Une brève éternité
Philosophie de la longévité
Trente ans, c'est ce que nous avons gagné en espérance de vie depuis 1900 : la totalité d'une existence au XVIIe siècle. Formidable avancée qui bouleverse tout : notre vie professionnelle, amoureuse, familiale, notre rapport au monde, à la maladie, le sens même de notre destin.
À partir de la cinquantaine, l'animal humain connaît une suspension entre maturité et vieillesse.
Il comprend ce qu'il est précieux de sauvegarder, déraisonnable de convoiter et permis d'espérer. Que faire de ce cadeau ambigu ? Comment remplir cette moisson de jours supplémentaires ? S'agit-il de vivre plus longtemps, ou plus intensément ?
Le défi de la longévité n'est-il pas d'arbitrer entre la fatigue et la ferveur, la grâce du renouveau et la disgrâce du renoncement ?