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Rassemble le journal d'une femme à l'écoute du monde : rencontres, lectures, réactions à l'événement, remémorations, notations intimes, piques et colères, nostalgies et joies. Son journal s'achève à quelques jours de sa mort, par une fête intime donnée pour les 60 ans d'un autre journaliste qui aura marqué sa génération, Serge July, patron de Libération.
«Marie a organisé dans le plus grand secret une fête pour les soixante ans de son mari... J'ai hésité à y aller, parce qu'après avoir glissé sur un bout de verglas et heurté une voiture, j'ai la tête d'un boxeur au sixième round d'une difficile rencontre. Ce n'est pas très poli, de promener cette tête-là. À trente ans, je ne l'aurais pas fait. Mais, aujourd'hui, nul ne se préoccupera de ma tête derrière des lunettes noires. J'y vais? J'y vais!». C'est sur ces dernières phrases que s'interrompt le journal de Françoise Giroud, décédée peu après. Auteur notamment des Leçons particulières, On ne peut pas vivre heureux tout le temps, Arthur ou le bonheur de vivre, de biographies de Marie Curie, Cosima Wagner, Lou Andreas-Salomé, elle a laissé un roman posthume, Les Taches du léopard et, faisant suite à plusieurs volumes de son journal, La Rumeur du monde et C'est arrivé hier, celui-ci, qui couvre les années 2000, 2001 et 2002, et qu'elle a tenu jusqu'à ses tout derniers jours, en janvier 2003..