* Les prix de nos produits sont sujets à changements sans préavis.
En février 2004, pendant la campagne présidentielles, les questions de sexe font la une, alors que les enjeux politiques et économiques issus de la guerre d'Irak passent au second plan. L'auteur, journaliste à Libération, explore avec humour la guerre du vieux puritanisme contre les affaires de sexe.
«C'est ce 1er février 2004 que la guerre du sexe a commencé. Et nous, on ne voyait que l'autre guerre - la vraie, la mortelle -, celle en Irak. On ne pensait pas qu'un sein, puis les homos, puis les lesbiennes, puis Michael Jackson, puis la pornographie, puis les affaires de viol, puis les embryons, puis le foetus allaient obséder les Américains, pendant que leurs boys sautaient sur des bombes à Bagdad.. Bref, que l'Amérique, schizophrène, allait se diviser en deux sur une autre ligne de front: la ligne du cul...». Annette Lévy-Willard, journaliste à Libération, a suivi la dernière course à la Maison-Blanche. Elle a vu les questions de sexe passer à la une et reléguer au second plan les enjeux politiques et économiques de l'élection présidentielle, mobilisant les électeurs sur les «valeurs morales», le conservatisme, la famille... et conduisant à la réélection de George Bush.. À la veille de nouvelles élections aux États-Unis, ces problèmes de société risquent encore de peser lourd dans la balance... et de diviser sérieusement l'opinion publique.. C'est cette obsession américaine que l'auteur évoque ici, avec l'humour cinglant et la drôlerie qui ont déjà fait le charme et le succès de ses Chroniques de Los Angeles..
