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Un portrait singulier de Néron qui le montre ni plus cruel ni plus violent que ses prédécesseurs. Au contraire, il a pacifié le monde romain en tentant d'éviter à tout prix la guerre civile et en écrasant l'insurrection gauloise, et a essayé de transformer l'esprit matérialiste de l'époque.
Quand, en avril 65, Néron, alors âgé de vingt-huit ans, déjoue le complot fomenté contre lui, il fait éliminer tous les acteurs de la conspiration, opposés à ses projets, dont son maître Sénèque. Si l'on ajoute à cela qu'il s'est aussi débarrassé de son encombrante mère, Agrippine la Jeune, on peut comprendre que beaucoup en aient fait le personnage le plus inhumain et le plus «sanglant» de l'histoire romaine.. Roger Caratini nous en dresse un portrait beaucoup moins caricatural: un prince ni plus ni moins cruel que ses prédécesseurs, soucieux d'éviter une troisième guerre civile. Un grand politique qui, avec l'aide de ses généraux, a définitivement pacifié le monde romain, écrasé l'insurrection gauloise et, surtout, voulu transformer l'esprit de l'époque, trop matérialiste à son goût.. Mais qui était donc Néron? Un empereur inspiré arrivé trop tôt au pouvoir? Un «introverti actif primaire»? Un poète maudit qui se tranchera la gorge de désespoir? Ce livre passionnant nous propose d'y réfléchir..