couverture

Maîtresse

Martin, Valerie

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Résumé

Dans le sud des Etats-Unis, en 1828. Manon Gaudet est l'épouse d'un propriétaire de plantation de canne à sucre et d'esclaves. Son mari ne l'aime plus et la trompe avec Sarah, une esclave. Blessée, elle sera la victime de Sarah, qui va s'installer dans sa vie jusqu'à la lui voler. Des révoltes d'esclaves secouent la région et un groupe de rebelles se rapproche de la plantation. Prix Orange 2003.

Quatrième de couverture

1828. Sa voix est sereine, comme détachée de tout. Et pourtant si dérangeante. Manon est propriétaire d'esclaves dans le Sud des États-Unis. Elle nous parle de ses aspirations et de ses fantasmes, de son passé et de son présent, de son mari qui ne l'aime pas, et de Sarah, son esclave qui, petit à petit, va s'installer dans sa vie jusqu'à la lui voler. Et, peut-être, inverser les rôles. Car qui, de la maîtresse et de l'esclave, possède ou est possédée? Qui est la victime et qui est le bourreau? C'est sur cette ambiguïté que repose le roman de Valerie Martin. C'est aussi dans ce paradoxe qu'il puisse toute sa force.. Couronné par le prestigieux Prix Orange, qui récompense le meilleur roman de langue anglaise écrit par une femme, ce saisissant portrait est une double démythification du Sud chevaleresque de l'Amérique et du bonheur conjugal. Mais, plus qu'un réquisitoire contre toutes les oppressions, Maîtresse est un magnifique plaidoyer pour la vie.
. Original, sans complaisance, cet examen des rapports maître-esclave et de leurs effets sur la vie intérieure est sans précédent. Et l'écriture - si tendue et dépouillée -, une merveille. . Toni Morrison..