* Les prix de nos produits sont sujets à changements sans préavis.
Geraldine Coleshares, 20 ans, ex-étudiante juive intello, est la seule danseuse blanche d'un groupe de R'n'B, jusqu'au jour où elle tombe amoureuse d'un avocat fan de la musique noire : elle quitte le groupe, se marie en cachette et a un enfant. Pourtant, elle aimerait réconcilier son passé avec le futur et trouver un sens à sa vie...
Comment se dire adieu ? . « Monter sur scène compensait tout : l'épuisement, la nourriture grasse, l'ennui. C'était une drogue. J'adorais cela. J'adorais nos costumes de scène et nos chaussures luminescentes. J'adorais me déhancher et suer devant ces enceintes géantes. ». À vingt ans et quelques, Geraldine Coleshares plaque sa thèse sur Jane Austen ou la guerre des sexes pour être la première chanteuse blanche du plus grand groupe de rhythm and blues de tous les temps : Ruby Tremblay & les Tremblettes. Difficile, dix ans plus tard, de répondre aux questions des amis très chic de son mari avocat. Car Geraldine hésite encore : diva pop noire ou juive d'Europe centrale d'avant l'Holocauste, ça lui plairait bien.... Laurie Colwin dessine en creux une critique grinçante de la société américaine des années 1970-1980 et offre avec cet « adieu » à l'enfance son plus beau roman. Christine Rousseau, Le Monde des livres.. Un charme fou, un naturel inouï : Colwin écrit comme elle respire, comme on se promène dans Central Park. Éric Neuhoff, Le Figaro littéraire..
