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Lorsque Suzanne apprend qu'elle va mourir, elle commence à rédiger ses souvenirs. La connaissance précise qu'elle a du terme de sa vie lui donne ce regard objectif.
Journal de Suzanne . Elles avaient bien du charme, ces « amies d'Héloïse » qui valurent à Hélène de Monferrand le prix Goncourt du Premier Roman.. Dans les lettres qu'elles s'écrivaient, toute leur vie passait. Et leur époque. Leurs amours « différentes » - dont elles parlaient sans baisser la voix ni tes yeux - n'étaient plus avec elles un défi, une étrangeté, une anomalie, un cas, elles étaient l'amour même.. L'amour, cette évidence. L'une d'elles, Suzanne, se donnait la mort au milieu du roman.. C'est à elle que la romancière donne ici la parole. Du jour où elle se sait condamnée, Suzanne décide de tenir son journal et de rédiger ses souvenirs : pour Héloïse, la femme qu'elle a probablement le plus aimée, et pour elle-même. Avec une rare lucidité et sans complaisance, elle déroule le film d'une existence pendant laquelle elle a connu le désespoir, frôié la mort, mais aussi donné et reçu beaucoup d'amour, passionnément aimé la vie et les plaisirs des sens..