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Un journal qui rassemble de nombreux portraits d'artistes qu'A. Nin (1903-1977) a côtoyés dans ces années parisiennes : Brassaï, A. Artaud, J. Cocteau etc., et qui témoigne également de son art de mêler aveux et fantasmes.
Ce Journal de l'amour ne fut pas simplement pour Anaïs Nin (1903-1977) le confident de ses aventures et le témoin de ses rencontres. Elle en fit aussi le complice des «mensonges héroïques» (l'expression est d'elle) destinés à ceux qu'une vérité sans fard eût blessés.
C'est pourquoi sans doute il fallut attendre si longtemps la publication de la «version non expurgée». La période couverte ici est celle des années 1932-1939, la plus riche et la plus intense de son existence.
On y trouvera, en grand nombre, les portraits pris sur le vif des artistes et des écrivains célèbres qu'elle croisa, notamment dans ses années parisiennes, de James Joyce à Marcel Duchamp, de Brassaï à Antonin Artaud, d'André Breton à Jean Cocteau, mais on y découvrira également un modèle inégalé d'«autofiction» mêlant avec un art souverain aveux et fantasmes. C'est cette étonnante composition qui fait d'Anaïs Nin l'une des figures les plus singulières de la littérature américaine contemporaine.
De toutes les femmes que j'ai connues au cours de ma vie, rares sont celles qui ont approché Anaïs en beauté et en grâce féminine. Elle était à la fois une charmeuse, une aristocrate... et une personne farouchement réservée. Mais elle était aussi un écrivain au génie indéniable. Et toutes ces raisons additionnées font qu'elle appartient désormais au monde entier...
Henry Miller.
Le présent volume, version intégrale «non expurgée» du Journal de l'amour pour les années 1932 à 1939, réunit les pages publiées sous les titres Inceste (1932-1934), Le Feu (1934-1937), Comme un arc-en-ciel (1937-1939).