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Témoignages sur le XIXe siècle, dont tous les drames sont présents (1848, 1870, la Commune de 1871), avec les marques de V. Hugo, celle du piéton de Paris et celle du spectateur engagé.
Le 15 décembre 1840, lors du transfert des cendres de Napoléon aux Invalides, Hugo se trouve parmi la foule ; le 22 février 1848, quand commence ce qui sera une révolution, il quitte la Chambre des pairs pour assister aux affrontements de la place de la Concorde. Il traversera ainsi tous les bouleversements politiques de la deuxième moitié du XIXe siècle.. Mais Hugo est aussi le témoin de l'agonie de Balzac, dont il serre une dernière fois la main inerte, et de nombreux événements de toute nature. Certains sont plus personnels et, hélas, tragiques, comme la disparition précoce de sa fille aînée, Léopoldine, ou la folie d'Adèle, la cadette. C'est en 1887, deux ans après la mort d'Hugo, que son ami Paul Meurice puise dans ses papiers et carnets la matière d'un premier volume de Choses vues qui s'accroîtra au fil du temps.. Des Mémoires ? Plutôt une sorte de Journal, mais qui accueille à la fois des pages écrites a posteriori et de simples notes très diverses : un ensemble de fragments à la fois historiques et intimes, où l'écrivain, souvent placé comme en retrait, nous propose, si l'on veut, sa chronique d'un demi-siècle..