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L'auteure et les membres du comité qu'elle a fondé dénoncent les dérives totalitaires de sociétés qui se veulent démocratiques mais empiètent sur les libertés individuelles. Par le biais des nouvelles technologies notamment, les citoyens deviennent les victimes consentantes d'une surveillance accrue tandis que les goûts et les mentalités tendent à s'uniformiser.
Jour après jour, mois après mois, le monde devient progressivement totalitaire. Nos sociétés, que l'on croyait démocratiques, le sont de moins en moins. Elles basculent insensiblement dans un totalitarisme mou, dans un soft totalitarisme.. Quel est ce système ? Grâce à la technologie, grâce au contrôle des flux financiers et commerciaux, quelques dizaines de multinationales - la plupart américaines - entendent organiser, orienter, régenter notre vie quotidienne. Pour le meilleur et pour le pire. Le meilleur ? C'est ce que nous apportent les nouvelles technologies. Le pire ? C'est le nivellement par le bas, l'appropriation de nos données, la surveillance permanente, la captation de notre argent, la normalisation de nos goûts, l'uniformisation de nos besoins. Le pire, c'est un monde où les inégalités se creusent, où une hyperélite mondialisée s'arroge tous les pouvoirs. Le pire, c'est aussi que cette dérive se fait souvent avec le consentement tacite de ceux qui en sont les victimes.. Ce sont les dérives de nos sociétés - encore un peu démocratiques - que le Comité Orwell, présidé par Natacha Polony, dénonce dans cet ouvrage. Comment faire pour que nous restions maîtres de notre destin et que notre monde ne débouche pas sur un cauchemar éveillé ?.