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Démographe et sinologue, I. Attané étudie la condition des femmes dans la société chinoise, une population féminine dont le nombre n'atteint pas la moitié de la population du pays. Tant sur le plan de l'éducation, du travail, des relations avec les hommes que de leur intimité profonde de mère, les Chinoises ont beaucoup perdu depuis les réformes de Deng Xiaoping.
Il y a aujourd'hui 600 millions de Chinoises, 10 % de la population du globe. Cette masse colossale n'atteint pourtant pas la moitié du nombre des Chinois, une situation inédite dans les pays industriels et la mesure de l'un des problèmes les plus inquiétants pour la Chine du XXIe siècle. . Depuis la mort de Mao en 1976, le voeu d'une Chine égalitaire, l'espoir que les femmes puissent enfin soutenir leur moitié de ciel », n'est plus. Les réformes de ses successeurs font l'effet d'une tornade, ébranlant les maigres acquis des décennies passées. Les vieilles structures collectives sont démantelées, l'égalitarisme entame une lente agonie. Entre jeunes et vieux, entre villes et campagnes, entre provinces, les inégalités n'en finissent pas de se creuser.
La femme chinoise figure au nombre des laissés-pour-compte dans la société post-maoïste. Et elle y a perdu à plus d'un titre : à l'école, au travail, dans sa relation avec les hommes, dans son intimité profonde de mère... C'est l'histoire de ce recul sans précédent qu'Isabelle Attané raconte et explique, après trois ans d'investigations..