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Le chevalier Simon de Montfort s'est illustré dans l'histoire de la lutte contre les hérétiques cathares et albigeois par son rôle dans les neuf premières années de la guerre menée par l'Eglise dans le comté de Toulouse et les principautés voisines. Mais même le pape Innocent III n'a pu freiner ses ardeurs de conquérant et de massacreur. M. Roquebert se base sur les chroniques du temps.
SIMON DE MONTFORT . « Nous les avons brûlés avec une extrême joie. » Ainsi écrit Pierre de Vaux de Cernay, au soir du drame de Montgey. Sans autre forme de procès, Simon de Montfort (1175 - 1218) a une fois de plus décrété la mort par le feu de centaines d'hérétiques qui refusaient d'abjurer leur foi. . A l'aube du XIIIe siècle, le Languedoc, Toulouse, Carcassonne, Albi, Foix, Béziers et les campagnes alentour continuent d'ignorer les menaces du Saint - Siège lancées contre les cathares. Le pays fait bloc contre le clergé dont les excès ont discrédité le message évangélique. C'est alors que la reconquête de la région est confiée à Simon de Montfort, qui prend la croix en 1209.
Neuf ans plus tard, sa mort est accueillie avec un immense soulagement et célébrée par les Occitans, enfin débarrassés de leur bourreau. De nos jours, on parlerait de criminel de guerre, et pour ses crimes le chef de la croisade albigeoise serait jugé. Pourtant, Simon de Montfort n'est pas un assassin sanguinaire qui échapperait à toute loi : pour ses compagnons et beaucoup de ses contemporains chrétiens, il fut un « chevalier du Christ », l'incarnation d'un idéal religieux et moral qui oeuvrait au salut de tous..