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La dernière série de reportages de guerre de J. Steinbeck. Malade et fatigué, il couvre le conflit du Vietnam à partir de 1966 pour le magazine Newsday. S'il émettait des réserves en privé sur cette guerre, il serre les rangs derrière la politique suivie par le président L. Johnson, ce que lui reprochent beaucoup d'intellectuels.
John Steinbeck est déjà un homme malade et fatigué quand il part au Vietnam, à 64 ans, couvrir le conflit qui mine les Etats-Unis. Il a beau connaître la guerre - il a suivi les boys en 1943 et a été blessé en Afrique du Nord -, il est dérouté par ce qu'il découvre : une guerre qui ne comporte « ni front, ni arrières ». Embarquant sur les vedettes qui sillonnent les deltas, volant à bord des hélicoptères Huey, il retrouve son fils. Est-ce l'une des raisons pour lesquelles Steinbeck, dans ces Dépêches qui rassemblent la dernière série de ses reportages de guerre, écrits à partir de 1966 pour Newsday, soutient la guerre menée par les Américains ? Le grand écrivain social n'en demeure pas moins un auteur d'exception, doté d'un coup d'oeil hors pair et d'un regard profond sur les hommes et les événements..