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Née en 1766, madame de Staël ouvre la voie à tous les grands courants littéraires et politiques du XIXe siècle, révèle le romantisme allemand aux Français et prône le libéralisme qui bouleversera plus profondément l'Europe que les conquêtes napoléoniennes.
Digne héritière des Lumières, croyant au progrès indéfini du genre humain grâce à la pratique de la raison, Madame de Staël défend pendant la Révolution les idées libérales, prenant le parti des constitutionnels. Avec De l'influence des passions sur le bonheur des individus et des nations, elle est la première à donner au mot « romantisme » sa signification nouvelle. De 1794 à 1808, sa liaison orageuse avec Benjamin Constant la fait entrer dans l'histoire, tout comme sa farouche opposition à Napoléon dont elle a tenté d'être un moment l'égérie. Contrainte par ce dernier de « résider au moins à quarante lieues de Paris », elle voyage à travers l'Europe, dont elle rapporte plusieurs ouvrages, notamment son célèbre De l'Allemagne qui permit à la France de mieux comprendre sa voisine. De retour en France en 1814 après une longue période d'exil, elle meurt à Paris en 1817. Par la hardiesse de sa pensée, par son esprit d'indépendance, l'auteur des Considérations sur les principaux événements de la Révolution française semble aujourd'hui étonnamment moderne, et son génie singulier plus brillant encore qu'il ne le paraissait à ses contemporains.. Avec le talent d'écriture et l'érudition qu'on lui connaît, Ghislain de Diesbach trace le portrait exhaustif d'une femme à la sensibilité rare, exigeante et tourmentée, disant d'elle-même : « Je suis une personne avec laquelle et sans laquelle on ne peut vivre. ». Plusieurs des nombreuses biographies de Ghislain de Diesbach sont devenues des classiques : La Princesse Bibesco, Proust, Chateaubriand, Ferdinand de Lesseps, La Comtesse de Ségur, ainsi que L'Abbé Mugnier..