couverture

Louise Michel

Baylac, Marie-Hélène

  • Éditeur : Perrin
  • ISBN 9782262097714
  • Paru le 8 mars 2024
  • 44,95 $ *
  • Essais

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Résumé

Surnommée la Vierge rouge et figure de l'anarchisme, Louise Michel arrive à Paris à 26 ans où elle découvre les milieux républicains et s'engage pour une société plus juste. Elle milite pour l'émancipation des femmes et l'éducation populaire. Après la Commune, elle est déportée en Nouvelle-Calédonie. A son retour à Paris, elle défend l'abolition brutale de l'Etat et est emprisonnée plusieurs fois.

Quatrième de couverture

Louise Michel est d'abord un nom, toujours idolâtré par la gauche, longtemps détesté par la droite, mais dont la vie reste méconnue, Née à Vroncourt-la-Côte en 1830, d'une servante abusée par son châtelain, Louise devient institutrice et monte à Paris à l'âge de 26 ans. Elle fréquente les milieux républicains et socialistes, s'investit dans l'éducation populaire et lutte pour l'émancipation des femmes. La guerre de 1870 puis la Commune radicalisent la combattante intrépide et la transforment en icône.. Déportée en Nouvelle-Calédonie, Louise est l'une des premières à s'intéresser à la culture kanak. Elle y puise une source d'inspiration qui fécondera toute son oeuvre. À son retour à Paris, en 1880, les foules se pressent pour entendre la « pétroleuse », désormais convaincue qu'il n'est de solution à la misère et aux injustices que dans l'abolition de l'État et l'avènement de l'anarchie. Pendant un quart de siècle, oratrice infatigable autant que écrivaine prolifique, elle tient la police en haleine, multiplie les séjours en prison, se réfugie à Londres. Son chemin croise les grandes crises de la Troisième République, du boulangisme à l'affaire Dreyfus. Elle côtoie les figures majeures de la pensée révolutionnaire - Blanqui, Kropotkine - et les ténors de la vie politique et littéraire à l'instar de Victor Hugo et Georges Clemenceau. Quand elle meurt début 1905, la presse s'incline devant la dernière des romantiques et l'inlassable pourfendeuse des inégalités.. Puisant aux écrits de la Vierge rouge et à des sources inédites, Marie-Hélène Baylac nous entraîne avec brio dans le récit de cette vie épique.. « D'où viennent nos actions, et comment se fait-il qu'on agit comme on agit ? » C'est à cette question, vertigineuse, qu'est consacrée cette enquête neuve et audacieuse. Pour en relever le défi, l'auteur a choisi de scruter une action, et une seule : un combat de boxe. Le 24 septembre 1922, dans le stade Buffalo à Montrouge, Georges Carpentier, gloire de l'époque, affronte Battling Siki. La scène, qui dure en tout quinze minutes, a été filmée ; il est ainsi possible de l'observer de bout en bout. Que font les boxeurs, d'où viennent leurs gestes, comment savent-ils agir et s'ajuster au jeu de l'adversaire qui contrarie le leur ? Mêlant sciences sociales, histoire, philosophie et sciences cognitives, le livre chemine par plans successifs, de plus en plus serrés, chacun d'eux saisissant la même action depuis un cadrage différent. Le dernier plan, sans un mot, est tout entier composé des photogrammes issus du film. Plongée dans le monde de la boxe à cette période cruciale où elle est encore tiraillée entre le sport, la race et le spectacle des corps, ce livre qui se lit comme un film est une contribution majeure à l'étude des actions humaines..