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Au cours d'une conversation avec Moya, ami retrouvé alors qu'il revient au Salvador pour l'enterrement de sa mère, Edgardo Vega (Thomas Bernhard d'après son passeport canadien) exprime son dégoût de la vie et de la société de son pays. Un long monologue violent, parfois marqué d'un humour noir, sur un pays qui se relève difficilement de l'emprise des Etats-Unis et d'une guerre civile meurtrière.
«San Salvador est horrible, et les gens qui y habitent sont pires encore, c'est une race pourrie.» L'ombre du patio cache mal le visage de Moya étourdi par la hargne de son ami, Vega. Exilé au Canada sous le nom de Thomas Bernhard, Vega est de retour au Salvador pour enterrer sa mère. Le Dégoût est son cri. Un monologue à la violence lénifiante où l'hommage à l'écrivain autrichien, père spirituel de Vega et misanthrope affirmé, est le prétexte d'un virulent pamphlet contre un pays ravagé par la gangrène de la cupidité et de la corruption. Dans un style coup de poing, où chaque mot résonne comme le gong du knock-out, Horacio Castellanos Moya tisse le bouleversant portrait d'un homme qui ne doit rien.. «Le scandale serait de ne pas lire ce livre impitoyable. Ce Dégoût-là donne la pêche : il nettoie nos neurones.». Martine Laval, Télérama.