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Chaque nuit, Pecola priait pour avoir des yeux bleus. Elle avait 11 ans et personne ne l'avait remarquée. Mais elle se disait que si elle avait les yeux bleus, tout serait différent, que son père ne boirait plus, que son frère ne ferait plus de fugues. Une fresque cruelle et tragique sur la ségrégation raciale.
Avec L'oeil le plus bleu, saisissant premier roman vibrant de douleur et de révolte, Toni Morrison marque son entrée en littérature.
À Lorain, dans l'Ohio des années 40, Claudia et Pecola, deux fillettes noires, grandissent côte à côte. La première déteste les poupées blondes, modèles imposés de perfection qui lui rappellent combien sa haine est légitime.
L'autre idolâtre Shirley Temple et rêve d'avoir les yeux bleus. Mais face à la dure réalité d'une Amérique Blanche, le rêve de beauté d'une petite fille est un leurre qui ne cède le pas qu'au fantasme et à la folie.
« Tous les thèmes essentiels de son oeuvre sont déjà là, en germe dans ce roman où les femmes, les petites filles même, sont les gardiennes d'une identité malmenée dans une terre hostile où les marguerites ne poussent pas : la misère inéluctable, les rapports mère-fille, la soif d'amour, l'oppression sexuelle, la mort des enfants, la folie. »
Le Monde