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Le récit jour par jour, puis heure par heure, de la vie d'un condamné à mort : la description de sa cellule à la prison de Bicêtre, son transfert à la Conciergerie pour être exécuté, son ultime trajet, ses derniers instants. Ce récit écrit en 1829 marque le début du combat social de l'écrivain.
«Encore six heures et je serai mort. Est-il bien vrai que je serai mort avant la fin du jour?» Bientôt, sa tête roulera dans la sciure. Jugé, emprisonné, enchaîne, il attend dans l'épouvante. Sa grâce lui a été refusée. «J'ai peur» - et notre peur grandit avec la sienne. L'aumônier viendra, puis les assistants du bourreau. Il montera dans la charrette, traversera la foule hideuse buveuse de sang. Au bout de la marche au supplice, l'apparition de la guillotine, et l'échelle qui mène à l'échafaud. On dit qu'on ne souffre pas, que c'est une fin douce, mais qui le sait?. On ne sait rien de cet homme que la justice va assassiner, sinon qu'il est trop jeune pour mourir. Avec lui, nous vivons ce cauchemar, cette absurdité horrifiante de la peine capitale que personne avant Victor Hugo n'avait songé à dénoncer..