* Les prix de nos produits sont sujets à changements sans préavis.
A Paris en 1818. L'avoué Derville reçoit la visite d'un vieillard misérable, le colonel Chabert qui a miraculeusement survécu à ses blessures lors de la bataille d'Eylau. Il revient pour réclamer son titre, recouvrer son identité et retrouver sa femme. Mais celle-ci s'est remariée avec le comte Ferraud. Une scène de la vie parisienne et de la société factice sous la Restauration.
Le Colonel Chabert est l'histoire d'un revenant. Enseveli sous un monceau de cadavres, le colonel Chabert meurt une première fois à la bataille d'Eylau. Déterré vivant, il n'est plus, dix ans plus tard, qu'un fantôme, un survivant de l'épopée napoléonienne. Humilié, chassé de partout : la société, la France de la Restauration, personne ne veut plus de lui ; sa femme elle-même, une ancienne «fille» du Palais-Royal remariée à un aristocrate, refuse de reconnaître ce vaincu. Elle l'assassine pour la seconde fois. Comment obtenir qu'on lui rende son épouse, sa dignité, son rang ? Telle est la tragédie de Chabert, face à la trahison et à l'infamie.. Ce drame d'un homme tiraillé entre sa force d'âme et sa faiblesse de coeur est de tous les temps. Si le colonel Chabert avait été tué à Eylau, il serait devenu un héros parmi d'autres. Ressuscité et misérable, tel que le génie de Balzac le montre, il entre dans l'immortalité..